Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Penses pas bêtes

14 mai 2009

Représenter autrement

Aujourd'hui deux nouvelles en un post pour me faire pardonner du retard :) Mais pour rester cohérente, une seule thématique : représenter l'information textuelle autrement.

Comme sur un nuage

Première découverte (grâce au site Brainsfeed) : un site, encore en version Beta, qui propose de représenter les idées maîtresses exprimées dans un document (upload), un site, un blog (grâce à l'url), un paragraphe (en écrivant directement dans le site)... par un nuage de tags.
Les nuages de tags on connait, il y a en maintenant un peu partout, en couleur, en 3D, en mouvement etc. Mais là je dois avouer que c'est assez impressionnant. Que ce soit pour rapidement prendre connaissance des thèmes abordés dans un document, vérifier que ce qu'on vient d'écrire correspond bien à notre idée, traquer les répétitions (bon c'est pas non plus l'objectif central hein), illustrer un propos... TagCrowd (littéralement foule d'étiquettes) me parait assez puissant.
Et il semble que les développeurs aient pensé à (presque, personne n'est parfait) tout.
15 langues sont disponibles permettant d'exclure les mots-vides (n'apportant pas de sens comme "le" "de" "avec" etc), on peut choisir le nombre de tags à afficher, afficher la fréquence d'apparition, la fréquence minimum d'apparition pour être retenu, et même créer ses propres listes de mots exclus.

Pour illustration, voici le nuage de tags du blog à l'heure actuelle (cliquez sur l'image pour agrandir) :

TagCloud_Blog_Mai2009

Pour tester, c'est par ici ==> TagCrowd

De carte en carte

Seconde trouvaille, Google vient de lancer un nouveau (encore) service, actuellement disponible uniquement sur la version .com du moteur de recherche. Il s'agit d'une possibilité de représentation des résultats sous forme de carte. Le concept est loin d'être nouveau, il se démocratise de plus en plus et un des exemples les plus aboutis est Kartoo.
Mais Google possède une audience bien plus large qui pourrait donner une nouvelle impulsion à la cartographie de l'information. Et d'un autre point de vue, le fait que Google se positionne sur ce secteur prouve bien la montée en puissance des modes de représentation alternatifs aux représentations textuelles linéaires.

Concrètement, lors d'une recherche dans Google, une fois les résultats affichés il suffit de cliquer sur WonderWheel (le nom du fameux nouveau service) dans la liste des options et la vue change aussitôt, présentant une carte des mots clés représentatifs. Il est alors possible de naviguer de mot clé en mot clé (et donc de carte en carte) pour préciser sa recherche, tout en conservant le "chemin" parcouru.

Pour une présentation illustrée, par l'exemple, je vous conseille de lire cette note sur le blog Lettres et Cartes Heuristiques, ici.

Publicité
4 mai 2009

Logos and Doodles

A l'occasion de l'anniversaire de Samuel Morse, inventeur de l'alphabet du même nom, le 27 avril, Google a modifié son logo pour le proposer... en morse.
Jusque là rien de bien palpitant, certes. Mais comme ce n'est pas la première fois que je trouve le graphisme et l'idée franchement originaux, je suis allée me renseigner un petit peu plus, alors autant vous en faire profiter :)

Un créateur des logos qui font mouche ?

Les Google Doodles (les fameux dessins basés sur le logo Google ou l'inverse) sont le fruit d'une initiative d'un certain Dennis Hwang, le webmaster de Google, qui a commencé à fêter certains évènements ou des vacances par des doodles. Depuis, c'est toute une équipe qui est dédiée à la création des Google doodles, environ une quinzaine par an, dont certains sont internationaux et d'autres destinés à un unique pays...
Si certains logos font le fruit d'un long travail de réflexion en amont, comme les anniversaires d'artistes les grands évènements mondiaux, d'autres apparaissent en réponse à l'actualité, comme ça a été le cas pour certaines découvertes astronomiques.
Et par extension, des concours de créateurs apparaissent, initiés par Google bien sur (copyright oblige).

Une longue tradition

Les premiers events de logos datent de 1998, pour la version bêta, soit dès les débuts du moteur de recherche. Parmi les évènements régulièrement couverts il y a bien sur la nouvelle année, la saint-valentin, la prise de la Bastille ou encore noël.
Parmi les plus originaux ou inatendus on peut citer l'anniversaire de S. Morse, le passage de Vénus devant le soleil en 2004 ou le Jour de la Terre 2009.
Et enfin les plus réussis (pour moi) : l'anniversaire de Monet en 2001, l'anniversaire de MC Esher en 2003 ou l'anniversaire d'Einstein la même année.

Pour (re)voir ces productions, et d'autres :

Les logos de fêtes sont ici. Quelques logos sélectionnés pour le concours Doodle 4 Google contest sont ici. Et enfin un site, bien nommé, Google Logos, proposant des collections de doodles officiels ou non, ici.

28 avril 2009

Dire non au non...

A l'heure où tout le monde parle de l'ebook, où les commissions, les déclarations et les propositions s'enchainent pour réfléchir, prévoir, anticiper, et autre verbes à l'infinitif, quelques entreprises se sont (quand même) dit que le livre en papier n'allait pas mourir demain voire ne mourrait peut-être pas tout court (encore heureux!).

Et donc, en parallèle du livre électronique et des réflexions sérieuses sur les dangers du piratage (non non, vous n'allez pas y couper, un nouveau domaine vient de tomber aux mains des angoissés du piratage), on voit apparaître de nombreuses réflexions sur "l'impression à la demande".

C'est quoi cette nouvelle bête ?

Et bien en fait, elle n'est pas nouvelle du tout cette bestiole, de nombreux imprimeurs proposent déjà ce service. Mais cette activité était jusque-là relativement cantonnée à l'impression de livres à compte-d'auteur par exemple. L'actualité est plutôt dans la reprise de ce système par les distributeurs et par les éditeurs eux-mêmes.
Ebooks ou pas, avec la conjoncture économique actuelle, la crise de la presse et les chiffres pour le moins fluctuants des ventes et de la lecture de livres, les éditeurs commencent à explorer de nouvelles voies pour satisfaire leurs clients et survivre.

En l'occurence, il s'agira de valoriser des fonds épuisés, mais encore recherchés. Mise en situation :
"Je rêve de ce bouquin génialissime dont j'avais lu quelques lignes il y a 15 ans, il faut absolument que je le retrouve... Oh non ! Il est épuisé ! Même en occasion je ne le trouve nul part ! Mais que faire ?"
Et hop, miracle de la technologie moderne (comprendre : heureusement que les coûts et les vitesses d'impression diminuent), un coup de fil à l'éditeur prévoyant et empressé de satisfaire nos désirs et voilà en quelques jours le-dit livre imprimé juste pour nous, tout neuf... parfait...

Et plus concrètement ?

Sarcasme mis à part, il s'agit d'une vraie bonne idée. Si les éditeurs commencent à y réfléchir, plusieurs entreprises ont déjà investi le créneau en proposant des rayonnages d'ouvrages épuisés et que l'on peut faire imprimer en quelques clics. Et pour une fois, il semble que personne ne trouve à râler.
Les éditeurs et les auteurs continuent de valoriser dans la durée leurs oeuvres, de nouveaux intermédiaires apparaissent ou des distributeurs existants diversifient leur activité, les libraires n'ont plus à décevoir leurs clients et nous lecteurs pouvons toujours retrouvé comme neuf l'objet de nos désirs littéraires.
Et plus largement, les personnes soucieuses de l'environnement et réfractaires au gaspillage inutile auront moins à se plaindre. Avouons-le, le système éditorial actuel d'impressions anticipées provoque des coûts financiers supplémentaires pour toute la filière (gestion des stocks, des retours, ...) et conduit au pilon des centaines de milliers de livres (et donc autant de bois et papier inutilement produits, de pollution émise etc).
Si le système prend forme et se démocratise, la part de prémonition des volumes de ventes pourra être fortement réduite au profit de faibles tirages et de micro-impressions à la demande tout au long de la vie des oeuvres. Et même avec une vente par an, un livre continuera de vivre.

Pour quelques exemples

Pour en savoir un petit peu plus, voici deux articles présentant la vision de deux acteurs de l'impression à la demande Books on Demand et UniBook.

20 avril 2009

Une page personnalisable encore plus personnalisée

Netvibes, le site de page d'accueil personnalisable dont je parlais il y a quelques semaines, franchit un nouveau pas dans la satisfaction de ses utilisateurs.
Un nouveau service vient de voir le jour : le Netvibes Labs. Le laboratoire de Netvibes poursuit deux objectifs : d'abord, celui de nous informer, nous utilisateurs, des dernières nouveautés et des widgets en développement ; et ensuite de recueillir nos désirs en matière de nouvelles fonctionnalités.
Et pour ne pas trop s'éloigner de la recette du pur système 2.0, toutes les suggestions sont mises aux voix.

Un lancement prêt-à-l'emploi
Pour bien commencer, Netvibes propose aux utilisateurs de choisir parmi trois sujets expérimentaux (un créateur de thèmes, un nuage de mots-clés des flux rss et un outil d'analyse qui nous aide à "nettoyer" nos onglets). Et la mention "expérimental" n'est pas inutile, puisqu'il s'agit bien de faire tester et de recueillir impressions et commentaires avant de valider la sortie de ces fonctionnalités.
Voilà pour l'aspect informatif et développement du service offert.
Mais Netvibes Labs c'est aussi le moyen de recueillir les désirs des utilisateurs, leurs wishes. Et pour ça chaque utilisateur peut déposer 3 idées par jour. Les suggestions sont visibles par tous, avec possibilité de les noter et de les commenter. Netvibes pourra donc développer les propositions les plus attendues et ne pas perdre de temps en prospective et en programmation de widgets non souhaités.

Déjà quelques perles
Si le service compte déjà quelques suggestions intéressantes qui révèlent clairement les profils d'utilisateurs, il y a comme souvent quelques idioties. Citons dans les grands thèmes sérieux : des fonctionnalités plus poussées d'agrégateur de flux rss, un interfaçage complet avec les applications Google, des widgets de lecture de podcast vidéos et de webradios ou un accès plus facile à l'ensemble des réseaux sociaux communautaires (avec quelques dizaines de déclinaisons pour chauqe thème).

Et dans les suggestions...décallées (pour être ouverte d'esprit) : un widget pour trouver de la musique gratuite gratuite à télécharger sur Internet (en voilà qui n'a pas entendu parler d'Hadopi) ou encore un widget qui permettrait de trouver de nouveaux widgets (et en voilà un qui a longuement réfléchit avant de demander LE service utile... mais qui existe déjà).

Une mode qui fait des petits
Et pour finir sur une note plus légère, Netvibes n'est pas le seul à soumettre au vote des utilisateurs ses nouvelles suggestions. Ben & Jerry's, la grande marque de glaces, propose aux internautes de composer eux-mêmes leur parfum en 4 étapes. Un parfum sera finalement choisi et lancé en production mondiale dès 2010.
Ou quand la mode du sur-mesure-rien-que-pour-moi se démocratise.

14 avril 2009

Veille : Tendance bio et développement durable

Une de mes missions dans le cadre de mon boulot, est de faire une veille quotidienne de l'actualité du domaine de l'entreprise qui m'emploie (à savoir le cuir, la chaussure et la maroquinerie).

Si nous avons tous entendu parler de l'écologie, du développement durable et du développement du "bio" dans des gammes de produits de plus en plus vastes, pour ma part j'étais loin de me douter de la diversité du phénomène et de ses formes, notamment dans le domaine de la mode.

C'est un des aspects les plus intéressants de ce métier : on en découvre plus chaque jour, sur des sujets qu'on ne soupçonnait pas pouvoir nous intéresser ou qu'on n'aurait jamais pris la peine de creuser.

Et en matière d'éthique et d'équitable dans l'industrie du cuir, il y a une floraison de concepts et d'initiatives. Bien entendu, on voit des initiatives simples mais clairement utiles : utilisation de coton, cuir et matières biologiques pour fabriquer chaussures, sacs et autre maroquinerie, attention portée au processus de fabrication (bilan carbone des usines, transports retenus)...

Mais on voit aussi des initiatives plus marquantes parce que plus... inattendues. Exemple : Le sac de sport en vieilles bâches publicitaires. En matière de recyclage original, ça se pose là.

Autre exemple, plus tendance : nous connaissons tous les sacs de courses à papier craft, pour les utiliser ou les voir à la télé. Le créateur Ramon Middelkoo a décidé de créer son propre sac en papier craft... mais en cuir. Ou comment faire d'une pierre deux coups : un it-bag assuré et s'engager dans l'éco-citoyenneté.

Et enfin, un dernier exemple pour illustrer tout ça : une marque de chaussure londonienne qui s'est associée avec une société de bus et métro pour créer... des chaussures en sièges recyclés. L'aspect hygiénique de la chose me laisse perplexe, mais l'aspect marketing de la chose est bien joué.

Et voilà... un florilège peut-être pas très utile, une veille assez réduite je le concède, mais il y a des choses dont je ne suis pas encore revenu ! Alors je partage...

Publicité
6 avril 2009

Petite veille personnelle

Je dois avoir un coté "collectionneuse" parce que j'adore les petits outils un peu bêtes, franchement inutiles, mais parfois aussi incontournables, révolutionnaires ou clairement indispensables pour mieux travailler. Et donc... je suis à l'affut des dernières nouveautés, ou des bons conseils d'autres testeurs.

Netvibes (dont je parlais la semaine passée) m'aide dans une certaine mesure à surveiller différentes sources, mais la plupart du temps, je pars en exploration en solitaire, avec une vague idée en tête d'un besoin ou d'un outil dont on m'aurait parlé, et je saute de liens en liens.

Petite méthode personnelle : je commence par lancer un ou deux mots en vrac sur Google ou Exalead, je récupère les deux trois premiers résultats, et à partir de là j'affine mes mots-clés, voire je tombe sur LE site de référence et j'ouvre 75 onglets dans mon navigateur sur le sujet, qui me feront ouvrir à leur tour 90 autres onglets à explorer. Mais j'ai tout de même une préférence pour les documents pdf que l'on trouve sur Internet. Qu'ils contiennent des listes, des articles de synthèse ou des slides de présentation, ce sont toujours ces ressources-là, et pas vraiment les sites ou blogs, qui m'en apprennent le plus.

Dernières trouvailles en date : les voeux de Brainsfeed. BrainsFeed est la réunion de deux professionnels de l'information qui ont réuni leurs compétences en intelligence économique sous une même marque. Leur site www.brainsfeed.com, est déjà une source intéressante d'informations, mais j'ai particulièrement apprécié les pdf de leurs voeux 2008 et 2009, proposant respectivement "Une sélection de sites et services pour vous faciliter la vie" et "Une sélection de services, outils et bases de données utiles aux PME".
Et le tour est joué, quelques outils que je connaissais ou utilisais déjà, et quelques nouveautés très intéressantes.
Dans la même veine, j'ai découvert une ou deux listes des "indispensables" en logiciels libres. Par indispensable comprendre quelques utilitaires magiques (pour améliorer les performances ou surveiller la vie interne de nos ordinateurs), quelques programmes libres présentant une alternative au piratage de grands logiciels propriétaires bien pratiques (comme GIMP pour remplacer Adobe Photoshop) et quelques drôleries pour se détendre (comme Neko, le chat qui suit votre souris sur l'écran).

Autre source (presque) intarissable de nouveautés : les sites proposant des extensions pour Firefox (oui comme de plus en plus de monde, je proscris et exècre Internet Explorer - qui me le rend bien puisqu'il bug à intervals réguliers dès que je dois m'en servir). Deux des plus complets sont : le site officiel de Mozilla et Geckozone, ou les listes, encore. Au final, mon navigateur est entièrement customizé et me sert de boite à outils des plus complètes (pour un peu il me ferait presque le café, sisi).

Il y a déjà là de quoi s'occuper de nombreuses heures, en lecture comme en exploration.

J'y retourne donc :)

31 mars 2009

Page d'accueil personnalisable : quel intérêt ?

Les pages d'accueil personnalisables ont fleuri ces dernières années, et pas seulement celles des grands fournisseurs de webmails. L'intérêt de ces petites bêtes, c'est de regrouper sur la page d'accueil de votre navigateur l'ensemble des services que vous utilisez quotidiennement ou régulièrement sur Internet : mail, météo, actualités, emploi du tâches, bloc note, etc. Le principe est d'ajouter des modules à votre page de démarrage, de les organiser comme il vous plait et de consulter en un coup d'oeil l'ensemble de ces services.

Intérêt - Utilité

Alors pourquoi s'embêter, me direz-vous, à s'inscrire à un nouveau service, à prendre du temps pour le paramétrer, tout ça pour rassembler des informations que vous possédez ailleurs. Certes, dis comme ça, j'en conviens, ça parait absurde.

Mais essayez de calculer combien de temps vous passez à ouvrir X fenêtre ou onglets dans la journée pour consulter vos mails, vérifier sur vos X sites favoris (perso et pro) s'il n'y a pas de nouveautés, consulter et reconsulter votre page Facebook/Twitter/Myspace/etc, attraper un papier ou ouvrir un fichier pour noter une idée ou une tâche à ne pas oublier... L'intérêt ici est d'avoir l'ensemble de ces informations sous la main, organisée à votre façon pour vous y retrouver, et mis à jour en temps réel (donc pas besoin de retourner voir 8 fois sur le site truc si l'article du jour est sorti).

Donc c'est un gain de temps et de lisibilité.

Mais c'est aussi un outil. Personnel comme professionnel. Vous pourrez y faire une partie de votre veille en surveillant le site ou les sources d'informations sur les sujets qui vous intéressent. Le fonctionnement par onglet (proposé par plusieurs de ces applications) vous permettra de clairement séparé ces différentes thématiques et de vous y retrouver).

Mais cela peut également devenir une vitrine, ou un service que vous offrez (à vos clients, aux membres de votre entreprise...). Vous pouvez créer des pages publics, disponibles pour tous, et regroupant les sources d'informations ou les actualités que vous aurez sélectionné. Pas forcément mieux qu'une newsletter ou un blog, ça peut être un bon complément.

Laquelle utiliser ?

Si j'ai réussi à susciter votre intérêt, la grande question maintenant est : quel service utiliser ? IGoogle ? MyYahoo! ? NetVibes ? PageFlakes ? WindowsLive ? Webwag ? Dans ce domaine, j'ai joué le jeu de la facilité : j'ai lu une dizaine de comparatifs en ligne et choisi le service le plus souvent plébiscité : Netvibes, et j'en suis très contente.

L'intérêt de Netvibes réside principalement dans sa grande modularité. Bien que ça puisse paraître accessoire, le graphisme de l'environnement est paramétrable (couleurs, image de fond, etc), on a un petit peu l'impression d'être chez soi. Le choix d'un nom pour sa page d'accueil et le fonctionnement par onglets tous renommables permet de clairement séparer vos contenus par thématique, ou selon qu'il s'agisse de contenus professionnels ou personnels.

Netvibes vous permet de rajouter facilement - à celui disponible par défaut - du contenu depuis votre page personnelle , grâce à une barre de recherche par nom ou thème. Vous pouvez également installé un petit module sur votre navigateur, et à chaque fois qu'un widget est disponible pour Netvibes, un bouton cliquable la rajoute automatiquement. Des sites proposent également des listes de widgets intéressants, par thème, langue... Et enfin, Netvibes sert aussi d'agrégateur de flux rss.

Chaque bloc peut être déplacé dans la page, changé d'onglet et édité pour choisir le nombre d'articles visibles, leur niveau de détail et la façon de les lire (dans l'interface de netvibes ou en ouvrant le site). Une nouvelle information non lue apparait en gras et le titre de chaque onglet précise le nombre d'informations non lues dans l'ensemble des widgets qu'il contient.

Bref, modulable et entièrement personnalisable. S'il fallait donner un bé mol (sinon vous n'allez pas me croire, si tout est trop parfait) ce serait la fonction de recherche de nouveauwx widgets accessible depuis votre page personnelle, un peu faible. Sinon, votre page reste ouverte sur votre compte à chaque ouverture/fermeture de votre navigateur, même si celui-ci vide automatiquement les cookies et l'historique.

A vous de tester, il suffit d'une adresse mail valide qui vous servira de login.

25 mars 2009

Moment de détente...lecture

Hier longue discussion à propos de livres avec une collègue, et principalement de livres de SF et de Fantaisy…
Aujourd’hui rapide rédaction d’une liste de mes incontournables en la matière pour lui donner des envies de lecture…
Par extension, envie de partager ça avec vous pour vous donner envie… ya pas de raison, faut se détendre et se faire plaisir aussi !

Science-Fiction
Mes incontournables :
     - Asimov et ses Robots (les nouvelles, les novelas et les romans - pour ceux qui seraient perdus dans la multitude que cela représente, je vous conseille Le Grande Livre des Robots en 2 volumes aux Presses de la Cité et les 2 tomes de Fondation aux Editions Denoël, à lire dans cet ordre pour suivre la chronologie de l’histoire)
     - Le Fleuve de l’Eternité (cycle en 5 tomes) de P.J. Farmer

Mes coups de cœur relus maintes fois :
     - Les nouvelles de Silverberg (parues en 4 tomes dans la Collection J’ai Lu SF)
     - Aldébaran, Betelgeuse et Antares - 3 cycles de BD de Léo
     - Chroniques martiennes  de Ray Bradbury
     - Le cycle de Tschaï (4 livres en un tome en collection J’ai Lu SF) de  J. Vance
     - A la poursuite des Slans de Van Vogt

Les recueils de nouvelles :
     - La Grande Anthologie de la Science-Fiction (une pléthore de volumes publiés, chacun avec un thème, sous le nom de Histoires de (du style histoires d'extraterrestres, ou histoires de la fin des temps)
     - Les Meilleurs Récits de Amazing Stories/Astounding etc (recueils des meilleurs récits des grands magazines de SF américains)
     - Univers (plusieurs recueils de nouvelles primées ou de grands auteurs)

Fantaisy
Mes incontournables :
     - Bilbo le Hobbit et le Seigneur de Anneaux de Tolkien
     - A la Croisée des Mondes de P. Pullman

Mes coups de cœur relus maintes fois :
     - Faërie de Raymond E. FEIST
     - La trilogie des Joyaux de David Eddings
     - Les 9 princes d'Ambre de Zelazny (cycle)
     - Terre des origines de Orson Card (cycle)

EDIT : Pour faire plaisir à Flaubius (et parce que j'ai dévoré le cycle de 13 bouquins en 3 semaines) : La saga des "Assassin Royal" de Robin Hobb, avec mes plus vives recommandations

Je pourrais disserter des heures (et j'exagère à peine) sur chacun d'eux, donc je m'en tiens là pour les conseils...

23 mars 2009

La programmation : un petit plus

Etre un professionnel de l’information, c’est vague et c’est une expression qui recouvre une bonne cinquantaine de métiers. Mais autant différents que soient ces métiers les uns par rapport aux autres, ils ont en commun le fait de placer l’information au cœur de leurs process et d’en faire une source de valeur première pour l’entreprise.

Un autre élément commun à ces métiers est l’informatique. Certes, l’informatique a envahi presque tous les pans de l’activité économique, mais pour nos métiers, elle a constitué (et constitue encore) une véritable révolution et même parfois une remise en cause.

C’est en partie à cause de cela, et sans doute aussi à cause de nos propres difficultés à faire comprendre notre activité, que de nombreuses entreprises et dirigeants confondent professionnels de l’information et professionnels de l’informatique.

De la petite annonce pour recruter un ingénieur informatique pour mettre en place et gérer une base de données iconographique à l’offre de stage pour mettre en place un environnement information X destiné à des étudiants en sciences de l’information (et ce sont des exemples authentiques), on est bien loin d’une juste reconnaissance des compétences de chacun.

Alors on fait comment ?

Le premier point est de faire clairement comprendre que professionnel de l’information n’est pas synonyme d’informaticien, de webmaster ou de programmeur.

Mais ! (et c’est un mais de taille) Des bases en programmation, une bonne connaissance en informatique générale, une sensibilité aux contraintes technologiques et une maîtrise du vocabulaire sont des plus indéniables dans un profil de spécialiste de l’information, de la connaissance et/ou des contenus.

Pourquoi ? 

Tout d’abord parce qu’on en devient un interlocuteur privilégié avec les informaticiens. « Toi tu comprends ce qu’ils racontent, vas y explique-leur ». Là encore, c’est du vécu, et le témoignage de nombreuses personnes.

Ensuite, parce qu’on en devient autonome, que ce soit pour évaluer ce que vaut un outil qu’on nous propose, ou pour déterminer si on se moque carrément de nous en nous informant gentiment qu’il faudra 12jours/homme pour paramétrer telle application ou développer tel programme alors qu’on sait parfaitement qu’en 3 jours c’est plié ! On sera content de ne pas alourdir notre ligne budgétaire pour rien ou notre boss le sera.

Et enfin parce qu’on peut faire nous-mêmes quelques petites choses et bien plus encore. Je m’explique : on travaille sur tel progiciel, on veut développer telle fonctionnalité, améliorer tel processus, reparamétrer telle application.

Avec quelques bases solides on peut parfois gagner beaucoup de temps et obtenir le résultat que nous souhaitions sans perdre des heures en discours de sourds avec tel service certes compétent en informatique, mais qui n’y comprend goutte à nos besoins. Et on peut aussi s’ouvrir avec beaucoup moins de complexes aux solutions open sources, souvent très abouties, bien utiles et très compétitives, mais qui nous laissent frileux (« et si jamais on a un souci, sans maintenance, personne ne saura débugger ce truc ! »).

Alors…

Alors on en revient toujours au même point. Faire comprendre les limites de ses compétences, mais faire valoir ses capacités à approfondir les-dites compétences.

Expliquer à son boss qu’avec un peu de temps pour l’auto-formation ou avec quelques jours par ans de formations on peut clairement apporter un plus à notre activité, c’est s’ouvrir soi-même à un profil plus riche, plus compétitif et ajouter des arguments de poids pour se faire recruter, avoir une promotion, une augmentation,…

et c’est un moyen de faire reconnaître l’utilité et la pertinence de nos métiers… vaste tâche.

16 mars 2009

Le livre électronique ... quelle solution ? (suite et fin)

Mais je veux encore mes livres papiers moi !!

Alors oui, le livre électronique séduit et attire, présente de nombreux avantages… mais je veux garder le papier !! Et je ne dois pas être la seule. Pelotonnée dans un fauteuil confortable avec un livre dans la main, un peu de musique en fond, l’odeur du papier et de l’encre, la pliure de la couverture qu’on a ouverte plusieurs fois, les pages un peu cornées et les restes de sables des x lectures et lecteurs précédents… ça a son charme… avec un appareil de plastique, c’est tout de suite beaucoup moins attirant comme image…

De la même façon, on aime tous conseiller et prêter un ouvrage qui nous a plu, ému, touché… « Tiens je te le passe, lis le, il est vraiment génial » c’est quand même plus personnel que « Je te grave un cd/te passe ma clé usb/te mets sur mon ftp le fichier du dernier bouquin de x, il était super » … je ne suis pas convaincue…

Et puis TOUS les livres ne se prêtent pas au format électronique. Quid des beaux livres ? Des livres pour enfants ? Des BD (bon, là, d’accord, le sujet porte à débat, les bd sont déjà disponibles numériquement pour certaine et ça s’y prête… mais pour moi, c’est une hérésie…) ?

Alors on fait comment ?

Et puis, pour ne pas les aider, il y a encore tous les problèmes légaux pour mettre des bâtons dans les roues du livre électronique.

En France, nous avons l’immense chance d’avoir la loi sur le prix unique du livre. Quel que soit l’endroit où vous acheter votre livre, à édition égale, prix égal, et en plus la TVA qui y est appliquée n’est qu’à 5,5%. Mais le livre électronique n’est pas reconnu comme un « vrai » livre.

Alors pour ce que ça vaut, et en attendant d’être fixés, je propose ma solution à moi…

- Le livre électronique est un vrai livre. La TVA à 5,5% s’y applique donc comme pour les versions papiers.

- Les éditeurs et libraires arrêtent de vendre leurs versions numériques au prix du papier (je veux bien qu’il y ait une part de rémunération pour les auteurs et pour les différents intermédiaires… mais quand même… une fois les prix d’impression déduits on devrait voir une différence !!)

- Les éditeurs en profitent pour améliorer leurs processus d’édition en produisant une version numérique en même temps que l’ouvrage papier, pour gagner du temps et de l’argant… parce qu’on est peu nombreux à le savoir, mais les éditeurs ne disposent pas d’un fichier électronique, même pas de sauvegarde, sur leurs parutions… et bien souvent, pour sortir une version numériques, ils scannent leur propre livre papier… si si…

- Pour les irréductibles du papier, séduits par le numérique, les vendeurs nous proposent des « packs » : avec le livre papier, le fichier numérique à moitié prix (voire offert)… le secteur de la musique propose bien ce système avec les cd pour contourner le piratage, pourquoi pas l’édition ?

Et voilà, après ça, il ne reste plus qu’à donner du temps au temps…

La TVA sur les fichiers est de 19,6% et nos législateurs sont bien en peine de définir de nouveaux standards d’évaluation d’une version/édition d’un livre électronique. Mais ils essaient (la rapport Patino de juin 2008, notamment, propose une analyse et toute une série de mesure pour faire évoluer en douceur l’édition en France, afin d’y inclure le livre électronique).

Publicité
1 2 > >>
Penses pas bêtes
Publicité
Albums Photos
Archives
Publicité